L’esclavage est une blessure dans la chair de notre histoire. Les célébrations du 20 décembre nous invitent à ne pas oublier le passé, mais nous incitent aussi, à regarder devant pour inventer l’avenir. Pour que liberté rime toujours avec unité et fraternité.
Le 20 décembre on chante, on danse, on fait bombance dans la spirale enchanteresse des fêtes de fin d’année. Le sang et la sève bouillonnent dans les artères, montent jusqu’à l’ivresse pour libérer une allégresse communicative. C’est un cocktail enthousiasmant de maloya, séga et autres tonitruances rythmées ; les tambours sonnent comme des déclarations d’amour et des voix rudes résonnent d’une ferveur fière dans un beau moment d’émotion où la danse et la musique possèdent l’intensité d’un direct au plexus.
Le 20 décembre impose, également, le recueillement. "Ce temps ne doit pas être, seulement, celui de la bouffe, mais du souvenir d’abord. Pour réfléchir en profondeur sur ce qui s’est passé. Nous sommes appelés à communier avec la souffrance des anciens," souligne Prosper Ève, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de La Réunion.
Le 20 décembre 1848 marque l’avènement d’une ère nouvelle. L’abolition de l’esclavage illustre les préceptes chers aux philosophes du XVIIIe siècle qui ont changé la façon de penser et de vivre, donné un nouvel élan à la démocratie, placé l’homme au coeur de la société, mis en avant la dignité humaine, réinventé l’humanisme.
Le 20 décembre on chante, on danse, on fait bombance dans la spirale enchanteresse des fêtes de fin d’année. Le sang et la sève bouillonnent dans les artères, montent jusqu’à l’ivresse pour libérer une allégresse communicative. C’est un cocktail enthousiasmant de maloya, séga et autres tonitruances rythmées ; les tambours sonnent comme des déclarations d’amour et des voix rudes résonnent d’une ferveur fière dans un beau moment d’émotion où la danse et la musique possèdent l’intensité d’un direct au plexus.
Le 20 décembre impose, également, le recueillement. "Ce temps ne doit pas être, seulement, celui de la bouffe, mais du souvenir d’abord. Pour réfléchir en profondeur sur ce qui s’est passé. Nous sommes appelés à communier avec la souffrance des anciens," souligne Prosper Ève, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de La Réunion.
Le 20 décembre 1848 marque l’avènement d’une ère nouvelle. L’abolition de l’esclavage illustre les préceptes chers aux philosophes du XVIIIe siècle qui ont changé la façon de penser et de vivre, donné un nouvel élan à la démocratie, placé l’homme au coeur de la société, mis en avant la dignité humaine, réinventé l’humanisme.